Ernest Lemanois
![]() |
| Le charnier de Ouatarra, inspiré de celui de Hitler |
Henri Konan Bédié succède à Houphouët Boigny et se trouve confronté à l'ex-premier ministre Alassane Ouattara. Qui devient le parrain d'un nouveau parti politique, le Rassemblement des républicains (Rdr) inspiré et créé par feu Djeni Kobenan. Une formation politique sortie des entrailles du Pdci version Bédié. Ouattara prend la tête du Rdr jusque -là pacifique et tolérant, en 1995, après la disparition de Djéni et lui donne une autre orientation. Il s'oppose au président Bédié et prolonge la guerre des héritiers entamée à la mort du premier président de la Côte d'Ivoire. A la faveur d'une tournée à l'intérieur du pays il déclare excédé (sa candidature a été invalidée lors de la présidentielle de 1995) qu'il frappera le "pouvoir moribond de Bédié et il tombera". Il multiplie les invectives contre le pouvoir Bédié et affirme même que l'on l'exclut du scrutin présidentiel parce qu'il est du nord et musulman. Le successeur d'Houphouët donne la réplique à Ouattara et lance un mandat d'arrêt international contre lui. La suite des évènements montre que Alassane Dramane Ouattara n'a pas parlé en vain. Le pouvoir Bédié est foudroyé par un coup d'Etat en décembre 1999 ; le premier que la Côte d'Ivoire vient de connaître. Et il porte la griffe de celui qui a fait de la violence sa méthode de gestion des différends. Un coup d'Etat portant la griffe Ouattara. Le monde est encore dubitatif sur l'inspirateur de ce coup d'Etat jamais perpétré dans ce pays d'Afrique de l'ouest. Et c'est Alassane Dramane Ouattara qui, par ses agissements, amène l'opinion à braquer son regard sur lui. Il jubile dans l'avion qui le ramène de son exil. Il fait annoncer par voie de presse que lui, le futur président de la République, arrive pour occuper le fauteuil présidentiel désormais vacant. Autre fait : l'on retrouve dans le dernier carré des militaires qui se sont emparés du pouvoir trois proches de Ouattara. Des irréductibles qui forment un bloc autour du général Robert Guéi chargé de conduire la transition. Il s'agit des généraux Lassana Palenfo, Abdoulaye Coulibaly (numéro 2 et 3 du Cnsp) et le sergent chef Ibrahim Coulibaly dit "IB". Les deux premiers sont des sympathisants connus du Rdr et le troisième le garde du corps, dans un passé récent, de Alassane Ouattara. Par ailleurs, le premier gouvernement de la junte militaire est constitué en majorité de cadres du Rdr et cela soulève la désapprobation du leader de l'opposition, le président du Fpi, Laurent Gbagbo. "Si c'est un coup d'Etat du Rdr, qu'on nous le dise !", a-t-il protesté. Le général Robert Guéi, patron de la transition, qui annonce son intention de se présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2000, est pris à partie par les "trois gardes" de Ouattara. Il lui est reproché de rouler pour lui-même et non pour Alassane Ouattara qui est pressenti, en réalité, pour prendre le pouvoir. Ces généraux essayent en vain d'attenter à la vie de Guéi. Dans la nuit du 17 au 18 septembre 2000, une trentaine de militaires encadrés, selon des sources, par les généraux Palenfo et Coulibaly attaque la résidence abidjanaise du général Guéi. Une opération baptisée le complot du cheval blanc....![]() |
| Comme Hitler, sa Solution c'est la mort! |
C'est donc ce Alassane Ouattara qui se présente aux Ivoiriens, à la faveur de cette élection présidentielle du 31 octobre 2010 et qui prétend avoir la virginité des hommes du changement. C'est donc ce Ouattara qui prétend avoir des solutions pour les ivoiriens. Ses solutions, vous les connaissez: la mort, la désolation, la haine. Robert Guei, Balla Keïta, Boga Doudou... sont sur sa liste. Ses solutions s'apparentent à celle de Hitler "Solution Finale" qui a conduit à l'extermination des Juifs.
C’est un véritable déferlement humain qu’il nous a été donné de voir ce Samedi 23 Octobre 2010 à Yopougon. Et pour cause, Laurent GBAGBO le candidat de la Côte d’Ivoire et pour la Côte d’Ivoire, tenait son premier meeting dans le District d’Abidjan, après un long périple qui l’a conduit dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Dans un stade « Jesse Jackson » plein à craquer, il a délivré son message d’espoir à un peuple résistant, épris de paix, assoiffé de liberté et de démocratie. En bon pédagogue, le Chef de l’Etat a articulé son intervention autour de quatre axes majeurs.
Le premier a porté sur la longue crise politique qu’a connue notre pays. Laurent GBAGBO a ainsi fait un rappel historique des différentes tentatives de coups d’Etat, afin de rafraîchir la mémoire de ses adversaires qui feignent d’avoir oublié leur forfaiture. A ce propos, il a déclaré : « Il y en a qui font comme s’il n’y a jamais eu la guerre. L’élection du 31 Octobre prochain doit permettre de tourner le dos aux coups d’Etat et à ses auteurs. » Puis dans un style incisif, il a expliqué aux uns et aux autres que lorsqu’on veut devenir Président de la République, on fait campagne, on explique son programme de gouvernement et son projet de société au peuple, qui décide en dernier ressort. Avant de conclure sur ce chapitre, Laurent GBAGBO a démontré avec preuves à l’appui, que ses adversaires sont un malheur pour la Côte d’Ivoire.
Le plein-emploi, l’école gratuite et obligatoire, et l’Assurance maladie universelle ont constitué le dernier axe du message de Laurent GBAGBO. Concernant le premier point, il a expliqué que la seule bataille qui vaille aujourd’hui est celle de l’emploi pour les jeunes. Pour remporter ce combat, il compte d’une part mettre l’accent sur l’industrialisation de notre pays en installant dans les départements, des usines de transformation de cacao, de café, de coton, d’anacarde… Ces usines emploieront des jeunes ivoiriens en quête d’emploi et permettront de résorber le problème de chômage qui touche 4 millions de personnes. D’autre part, la création de la banque de l’emploi, destinée à prêter des fonds aux jeunes, aux femmes et aux retraités, à des taux d’intérêt extrêmement bas, sera un puissant outil de création d’emplois car les bénéficiaires pourront lancer des activités génératrices de revenus. Concernant l’école et la santé, Laurent GBAGBO s’est dit heureux que ses idées aient fait des émules, et ce, d’autant plus que les personnes qui y étaient opposées hier, en parlant de projet utopiques, les reprennent aujourd’hui à leur compte, à travers les concepts d’Assurance maladie sectorielle et d’école pour tous.![]() |
| Togué Juin |
![]() |
| Balou Ernestine |
![]() |
| Gaman Charlotte |
![]() |
| GUEI Jean, Frère de GUEI Victor (promoteur du Lékiné) |
Je suis chef de canton dans la sous préfecture. Je suis ici pour accueillir le Président Gbagbo qui en venant ici pour lancer sa campagne, pose un acte de compensation pour une région qui est meurtrie par la guerre. Le fait qu’il démarre sa campagne à partir de Man, confirme la fraternité entre lui et son peuple.
Je me nomme Madame Dosso Noël, président des femmes UDPCI vision Guéi Robert à Man.
| de www.gbagbo.ci |photo: Ernest lemanois |
Emmanuel est instituteur et il explique pourquoi il votera Laurent GABGBO : « Nous soutenons Laurent GBAGBO pour marquer l’histoire. Il est le seul qui soutient les instituteurs. Il veut le bien-être de l’homme ivoirien. Quand Alassane a divisé le salaire des enseignants, c’est Laurent GBAGBO qui a réparé le préjudice en doublant les salaires. Ce monsieur a une grande générosité et se bat pour la liberté, la démocratie et le bonheur de l’homme ivoirien. Je tenais donc à venir ici pour lui dire que je vote pour lui.
Nous avons discuté avec SERI Chantal parce qu’elle anime un mouvement qui s’appelle ‘’la serviette de GBAGBO’’. A la question de savoir pourquoi un tel nom pour son mouvement, elle a répondu : « mon mouvement s’appelle la ‘’serviette de GBAGBO’’ parce qu’en 1990, GBAGBO avait une serviette au cou. La serviette a été un moment de lutte. Nous avons gardé cette image de notre président et pour nous, la serviette blanche représente le symbole de la lutte, de la résistance mais aussi la la paix et les victoires qui ont été obtenues face aux ennemis intérieur et extérieur. La serviette est le symbole de notre victoire au soir du 31 octobre 2010. »![]() |
| Néné Jean Pascal (en veste bleue) |
Les cartes nationales d’identité sont là. Les cartes d’électeur aussi. Les bulletins de vote sont prêts. Les urnes transparentes aussi. C’est dire que tout l’arsenal électoral est disponible. Il ne reste plus que le 31 Octobre, date de la présidentielle en Côte d’Ivoire pour que les ivoiriens prennent d’assaut les bureaux de vote pour élire le Président de la République qu’ils jugent capable de défendre dignement leurs intérêts. Mais en attendant ce tournant décisif de l’histoire de la Côte d’Ivoire, tous les états majors politiques des différents candidats à l’élection présidentielle multiplient les contacts. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. La France n’est pas en marge de cette fièvre politique. Nicolas Sarkozy, le Président français qui a juré la main sur le cœur ne mettre les pieds en Côte d’Ivoire qu’après les élections, a dû revoir ses prétentions à la baisse. Son bras séculier, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée a rencontré samedi dernier à Yamoussoukro le Chef de l’Etat ivoirien, le Président Laurent Gbagbo. Et comme en politique, les non dits sont plus importants que les déclarations publiques, nous ne vous en dirons pas davantage. Cependant, on peut se féliciter des signaux forts que donnent les 2 Chefs d’Etat dans le réchauffement des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France. En déclarant à la presse que la France ne soutient aucun candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Claude Guéant voulait-il dire que son pays n’entreprendrait aucun acte susceptible d’entacher l’organisation de ce scrutin ? Attendons de voir. Le candidat Laurent Gbagbo, lui, ne se soucie de rien. Porte- flambeau des ivoiriens, le Chef de l’Etat entend jouer pleinement la carte de la Côte d’Ivoire au cours de la présidentielle du 31 octobre 2010. Sur le front de la pré campagne depuis la semaine dernière, le Président Laurent Gbagbo est au contact du peuple ivoirien, comme à son habitude. La mobilisation des populations et la ferveur dont il nous est donné de constater au cours de la tournée du Chef de l’Etat dénotent de l’adhésion générale des ivoiriens à sa candidature. Le 31 octobre est donc une date historique pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique en général. Tous ceux qui ont été victimes de la guerre du 19 septembre 2002, tous ceux qui y ont perdu des parents ou leur emploi, doivent se servir de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire pour sanctionner dans les urnes les commanditaires ou les auteurs de cette sale guerre imposée aux ivoiriens. C’est un devoir civique que de se mobiliser pour défendre les couleurs de son pays. Vous l’aviez fait hier, vous deviez le faire aujourd’hui et demain. L’avenir de la Côte d’Ivoire se joue. Soyez-en les témoins privilégiés. L’histoire vous regarde. auteur: C.Blé Goudé / source: www.cojep.info |