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vendredi 5 novembre 2010

DEVOIR DE MEMOIRE

Eh, oui, la triste réalité est là. Elle saute à nos yeux. Elle ne saurait être niée et ne peut l'être. Et pourtant elle est vraie cette charte du nord. Mais quelle nord? Le Nord voltaïque ou le Nord de la Côte d'Ivoire, celle de Ouezzin Coulibaly? Le fils de la RAN serait-il du nord? Lui qu'on traitait naguère d'impure, d'étranger, de voltaïque? L'apatride aurait-il eu une patrie à l'occasion de cette élection?
1989: Début de l'aventure OuattaraL'aventure ivoirienne d'Alassane Dramane Ouattara commence vers la fin de l'année 1989. Il est coopté par feu le président Houphouët Boigny pour, pense-t-il, juguler la crise socio-économique qui a cours en Côte d'Ivoire. Alassane Ouattara est nommé président d'un comité interministériel puis bombardé Premier ministre à la surprise générale. Pour un homme qui n'était connu d'aucun fichier ivoirien. Il marque de son empreinte la vie politique ivoirienne et révèle sa méthode de gestion des affaires de l'Etat. Le style Ouattara s'apparente à celui qui tient la guillotine. Il coupe tout. Il diminue avec un cynisme déconcertant tous les avantages sociaux. Les étudiants sont privés, du jour au lendemain, de cantine, de car, de bourse ils vivent désormais, au grand bonheur de Ouattara, dans la précarité. D'où la naisance du Zouglou! Les étrangers vivant en Côte d'Ivoire ne sont pas épargnés. Le Premier ministre d'Houphouët Boigny met au point une stratégie pour s'approprier les avoirs de ces derniers. Il veut leur argent et il l'aura. Il instaure la carte de séjour qu'il fait payer chaque année aux ressortissants étrangers et récolte ainsi sur le nombre (ils représentaient déjà 30% de la population ivoirienne), une bonne manne financière. Certains enseignants ont également vu leur salaire initial (prévu par l'Etat) être scindé en deux avant leur prise de fonction. En somme tout était diminué ! L'équilibre social s'est trouvé menacé devant tant de pilules difficiles à avaler. Presque tous les corps sociaux se mettent à gronder et à protester. C'est alors que Alassane Ouattara use de la répression. De la violence.Il a recours à cette méthode si souvent qu'elle devient ce qui le caractérise durant toute sa carrière. Il introduit la violence à l'université devant la fronde des étudiants. Hamed Bakayoko, membre influent du Rdr, alors étudiant, est commis à la tâche pour casser de l'étudiant avec l'aide de Thierry Zebie Zirignon. Les cités sont infiltrées, les occupants sont terrorisés par des loubards et certaines consciences sont achetées. La violence connaît son point culminant par des actes de terreur introduit sur les campus dès l'apparition de Ouattara et ses sbires. L'étudiant Thierry Zébié perd la vie de façon tragique dans cette atmosphère. Il est la victime d'un système inique mit en place par le Premier ministre Ouattara pour mater à sang la contestation estudiantine. La carte de séjour introduit par Alassane Dramane Ouattara favorise la violence contre l'étranger qui est traqué et parfois brimé à cause de quelques billets de banque. En outre, l'arrestation des leaders politiques ivoiriens de l'opposition (Laurent Gbagbo, Simone Ehivet Gbagbo, Laurent Akoun ), en février 1992, après une marche pacifique est à mettre au compte de la frilosité de Ouattara face à la contestation et sa propension pour la violence comme mode de règlements des revendications sociales. Le style Ouattara est ainsi né. Par la suite, il perpétue cette manie à la violence ; et l'expérimente encore à la mort de feu Félix Houphouët Boigny, le 07 décembre 1993."Le vieux est mort, je confisque le pouvoir"Alassane Dramane Ouattara exerce trois ans de pouvoir (1990-1993) absolu à la tête de la Côte d'Ivoire à côté d'un Houphouët Boigny croulant et malade. Il fait la pluie et le beau temps et finit par prendre goût au pouvoir. Il met le Pdci, le parti au pouvoir, sous coupe réglée ; il brise les syndicats et croit avoir réduit au silence les partis politiques. Le décès d' Houphouët Boigny lui donne l'occasion de donner la pleine mesure de son ambition. Et le révèle encore dans son jeu favori de l'épreuve de force. Il refuse de reconnaître la dissolution du gouvernement dont il est le Premier ministre et refuse de se soumettre à l'autorité du dauphin constitutionnel (article 11 de la constitution) Henri Konan Bédié, alors président de l'Assemblée Nationale.L'épreuve tourne en faveur de Bédié qui est contraint de recourir à la force publique afin de prononcer son discours de prise de pouvoir. La partie n'est pas encore gagnée pour Bédié et c'était là un échantillon de la violence que Alassane Ouattara réservait à son adversaire.
Le charnier de Ouatarra, inspiré de celui de Hitler
Henri Konan Bédié succède à Houphouët Boigny et se trouve confronté à l'ex-premier ministre Alassane Ouattara. Qui devient le parrain d'un nouveau parti politique, le Rassemblement des républicains (Rdr) inspiré et créé par feu Djeni Kobenan. Une formation politique sortie des entrailles du Pdci version Bédié. Ouattara prend la tête du Rdr jusque -là pacifique et tolérant, en 1995, après la disparition de Djéni et lui donne une autre orientation. Il s'oppose au président Bédié et prolonge la guerre des héritiers entamée à la mort du premier président de la Côte d'Ivoire. A la faveur d'une tournée à l'intérieur du pays il déclare excédé (sa candidature a été invalidée lors de la présidentielle de 1995) qu'il frappera le "pouvoir moribond de Bédié et il tombera". Il multiplie les invectives contre le pouvoir Bédié et affirme même que l'on l'exclut du scrutin présidentiel parce qu'il est du nord et musulman. Le successeur d'Houphouët donne la réplique à Ouattara et lance un mandat d'arrêt international contre lui. La suite des évènements montre que Alassane Dramane Ouattara n'a pas parlé en vain. Le pouvoir Bédié est foudroyé par un coup d'Etat en décembre 1999 ; le premier que la Côte d'Ivoire vient de connaître. Et il porte la griffe de celui qui a fait de la violence sa méthode de gestion des différends. Un coup d'Etat portant la griffe Ouattara. Le monde est encore dubitatif sur l'inspirateur de ce coup d'Etat jamais perpétré dans ce pays d'Afrique de l'ouest. Et c'est Alassane Dramane Ouattara qui, par ses agissements, amène l'opinion à braquer son regard sur lui. Il jubile dans l'avion qui le ramène de son exil. Il fait annoncer par voie de presse que lui, le futur président de la République, arrive pour occuper le fauteuil présidentiel désormais vacant. Autre fait : l'on retrouve dans le dernier carré des militaires qui se sont emparés du pouvoir trois proches de Ouattara. Des irréductibles qui forment un bloc autour du général Robert Guéi chargé de conduire la transition. Il s'agit des généraux Lassana Palenfo, Abdoulaye Coulibaly (numéro 2 et 3 du Cnsp) et le sergent chef Ibrahim Coulibaly dit "IB". Les deux premiers sont des sympathisants connus du Rdr et le troisième le garde du corps, dans un passé récent, de Alassane Ouattara. Par ailleurs, le premier gouvernement de la junte militaire est constitué en majorité de cadres du Rdr et cela soulève la désapprobation du leader de l'opposition, le président du Fpi, Laurent Gbagbo. "Si c'est un coup d'Etat du Rdr, qu'on nous le dise !", a-t-il protesté. Le général Robert Guéi, patron de la transition, qui annonce son intention de se présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2000, est pris à partie par les "trois gardes" de Ouattara. Il lui est reproché de rouler pour lui-même et non pour Alassane Ouattara qui est pressenti, en réalité, pour prendre le pouvoir. Ces généraux essayent en vain d'attenter à la vie de Guéi. Dans la nuit du 17 au 18 septembre 2000, une trentaine de militaires encadrés, selon des sources, par les généraux Palenfo et Coulibaly attaque la résidence abidjanaise du général Guéi. Une opération baptisée le complot du cheval blanc....
Le coup échoue. Les hommes de Ouattara quittent la junte et prennent la fuite. Le général Abdoulaye Coulibaly trouve refuge à l'ambassade du Nigéria en Côte d'Ivoire. C'est dans ce contexte de défiance perpétuelle de Alassane Ouattara que l'élection présidentielle d'octobre 2000 s'organise et que le socialiste Laurent Gbagbo arrive au pouvoir. Le président du Rdr, qui a manqué de ravir le pouvoir avec Guéi ne démord pas pour autant. Il s'acharne, avec la même violence, sur Laurent Gbagbo ; qui a commis le crime de lest majesté d'être élu et d'être assis dans le fauteuil présidentiel."Quitte là que je m'asseye ! "Alassane Ouattara n'accorde pas un round d'observation à Laurent Gbagbo qui vient d'être élu. Le président du Rdr jette ses loubards dans les rues, à l'annonce des résultats, pour contester la victoire du président Gbagbo acquise de haute lutte par le peuple dans sa majorité. Il sollicite le soutien du Pdci dirigé par son secrétaire général Laurent Dona Fologo (Henri Konan Bédié étant en exil) qui décline l'offre. La tentative de déstabilisation échoue. Ouattara revient, pourtant, à la charge. Il fabrique de toute pièce un charnier à Yopougon qu'il impute au président fraîchement élu. Les lieutenants de Ouattara, convaincus d'avoir l'affaire du siècle, multiplient les accusations dans la presse internationale. Cela ne donne rien non plus. Souvenons nous de Benoit S. l'auteur de "Côte d'Ivoire, poudrière identitaire".
L'opinion nationale et internationale se rend à l'évidence : c'est une affaire cousue de fil blanc. Elle ne repose sur aucun fait tangible. Ouattara, adepte de la violence, croit encore à ses chances. Il peaufine une attaque du régime des Refondateurs. Il commet le Sergent chef Ibrahim Coulibaly dit "IB" pour l'exécuter dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001. C'est une opération appelée "le complot de la Mercédès noire". Cette attaque, comme toutes les autres, est repoussée. Et Ouattara et ses amis, tels des pieds nickelés échouent lamentablement. Mais c'est mal connaître Alassane Dramane Ouattara qui ne supporte pas de voir Laurent Gbagbo au Palais présidentiel. Alors il décide de lui porter l'estocade. De la manière la plus violente, d'une violence inégalée en Côte d'Ivoire. Il recrute tous ses " chiens de garde " à qui il donne les moyens financiers et matériels colossaux afin de déstabiliser la Côte d'Ivoire. Ibrahim Coulibaly, Soro Guillaume, Tuo Fozié, Chérif Ousmane, Watao, Mobio, Koné Zakaria, Koné Messemba sont au vert au Burkina Faso et préparent dans le secret les moyens de porter le glaive dans le sein de la mère patrie.
Entrée en matière, l'affaire SIA Popo pour nous distraire.
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 le top départ est donné pour déstabiliser le régime de Laurent Gbagbo. La griffe de Ouattara est perceptible partout. Ibrahim Coulibaly, Tuo Fozié et Watao sont les gardes du corps du président du Rdr. Il les a utilisés à de nombreuses occasions dans les meetings ou autres manifestations. Guillaume Soro a été en décembre 2000, pour les élections législatives, le colistier de Henriette Dagri Diabaté, secrétaire générale du RDR, avant que le parti de Ouattara ne décide de boycotter ces élections. Autre preuve de l'implication de Alassane Ouattara vient des aveux de Koné Zakaria, un chef rebelle, au cours d'un meeting à Séguela, en 2005. "Tous ceux qui trahiront la politique d'Alassane Ouattara auront une fin tragique et IB le sait très bien. Nous avons demandé à Kass de se ressaisir. Si vous supportez le MPCI, ne le faites pas pour Zakaria ni pour IB ni pour quelqu'un d'autre, sinon pour celui qui a acheté nos armes, c'est-à-dire Alassane Dramane Ouattara", a-t-il révélé. Cette attaque a été sanglante et a causé la mort d'un ancien président Robert Guéi et d'un ministre d'Etat ministre de l'Intérieur, Emile Boga Doudou ; d'un nombre incalculable d'Ivoiriens.
Comme Hitler, sa Solution c'est la mort!
C'est donc ce Alassane Ouattara qui se présente aux Ivoiriens, à la faveur de cette élection présidentielle du 31 octobre 2010 et qui prétend avoir la virginité des hommes du changement. C'est donc ce Ouattara qui prétend avoir des solutions pour les ivoiriens. Ses solutions, vous les connaissez: la mort, la désolation, la haine. Robert Guei, Balla Keïta, Boga Doudou... sont sur sa liste. Ses solutions s'apparentent à celle de Hitler "Solution Finale" qui a conduit à l'extermination des Juifs.
Pensez-y!
à bientot
Ernest Lemanois

jeudi 4 novembre 2010

c'est comment comment....

La belle finale

Sans tambour ni trompette, les Ivoiriens sont en train de donner une grande leçon de démocratie au monde, après une crise armée de huit ans.

Le premier tour de l’élection présidentielle a enfin livré ses secrets hier. Au bout d’un suspense de plus de 72 heures, les électeurs ont décidé de repasser aux urnes pour départager Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle (Lmp) et Alassane Ouattara, celui du Rassemblement des républicains(Rdr). 
La première grande leçon de ce scrutin, c’est l’historique taux de participation de plus de 80%. Pour rappel, le référendum du 23 juillet 2000 sur la nouvelle constitution avait enregistré un taux de 65,05%. La présidentielle du mois d’octobre verra ce taux tomber à 37,42%. Les électeurs se sont sans doute laissé séduire par la perspective de voir s’affronter, pour la première fois depuis 1995, MM. Gbagbo, Ouattara et Henri Konan Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire(Pdci). Une manière, sans doute, de solder les comptes du boycott actif (1995), de l’Ivoirité, de l’exclusion et de la violence politique qui en ont résulté.

Vote régional

La seconde observation est la survivance des blocs régionaux. Ce vote profite le plus à Ouattara qui réalise des scores soviétiques dans la partie nord du pays (85,9% à Korhogo et 93% dans le Denguélé). Bédié, lui, doit s’accommoder d’une érosion de cette base régionale (65,53% dans le N’Zi Comoé, sa région natale). Même s’il réalise un score de 80,82% à Sakassou, siège de la royauté baoulé. Gbagbo n’échappe pas à ce phénomène d’érosion. Il ne l’emporte qu’avec 53,25% dans sa région natale du Fromager. Mais, il faut noter que le président sortant réussit à se sortir de cette trappe régionaliste en allant s’imposer dans plusieurs régions, notamment le Zanzan qui fait frontière avec le Burkina Faso et le Ghana. Il a d’ailleurs conquis toutes les régions frontalières de l’Est, au détriment de Bédié. L’on peut estimer que l’effet ‘’Majorité présidentielle’’ a joué à fond dans les régions de l’Est conquises par le chef de l’Etat. Quant au nord du pays, il n’a visiblement pas prêté une oreille attentive aux arguments de cette majorité construite par Gbagbo. Les scores du président sortant sont restés très modestes dans cette partie du pays. Et, ce n’est pas faute d’avoir essayé d’ébranler le candidat du Rdr sur ses bases. A l’évidence, une première sortie ratée pour son directeur de campagne, Issa Malick Coulibaly. Ce natif de Korhogo (Région des Savanes), pourrait en sortir affaibli. 

En dehors du pays akyé et Abbey, (Agnéby, 74,89% pour Gbagbo), les autres régions de la moitié-sud du pays sont plutôt bien disputées. Le score du gagnant tournant autour de 50%. 
La troisième leçon de ce scrutin est la confirmation du potentiel citadin du Rdr. Ce qui a permis au candidat de la rue Lepic de l’emporter à Bouaké (50,55%), en plein pays baoulé. Par exemple, dans le Zanzan, il l’emporte largement à Bondoukou, avant de céder progressivement du terrain à Gbagbo, qui finit par lui ravir la mise. Il devance son allié Bédié à Gagnoa et Gbagbo dans la capitale politique, Yamoussoukro. Ses scores à Abidjan confirment cette réalité selon laquelle le RDR est un phénomène urbain.

Autre surprise de ce premier tour, Bédié a gagné dans les régions forestières du Bas-Sassandra, qui englobent la nouvelle boucle du cacao, une partie du terrain perdu à l’Est, ancienne boucle du cacao. Il le doit sans doute à la forte population rurale, venue du Centre pour mettre en valeur les forêts de l’Ouest et du Centre-ouest. Enfin, la bataille pour le contrôle de la capitale économique a effectivement eu lieu. Mais au détriment de Bédié qui a ainsi perdu la très symbolique commune de Treichville.
Ernest lemanois 
Tous les chiffres de l’élection de dimanche sont disponibles. Le constat qui se dégage est que les populations ont sanctionné les proches de Laurent Gbagbo qui se proposaient de redessiner la carte électorale du pays.

Humiliation totale et grande désillusion ! Tel peut être résumée la situation vécue par certains proches de Laurent Gbagbo à l’issue du scrutin de dimanche. Issa Malick Coulibaly, le directeur national de campagne, Gervais Coulibaly, le porte-parole de la présidence, Nzi Paul David le directeur de cabinet du palais, Nady Bamba ont vendu beaucoup d’illusions au candidat Lmp. Ils lui ont fait croire qu’ils pouvaient subitement changer le paysage politique ivoirien. A l’issue du vote, les résultats sont implacables pour les collaborateurs du président sortant.
A Korhogo, le directeur national de campagne a mordu la poussière avec 10.110 voix alors que son grand rival, Amadou Gon, directeur de campagne de Ouattara du Rdr, a récolté 126.646 voix. 
A Dimbokro, le directeur de cabinet de Gbagbo, Nzi Paul David, malgré tout le tapage fait durant ces cinq dernières années, n’a pu relever le défi. Il n’a pu récolter que 3.550 voix là où Nzueba qu’il n’a de cesse de vilipender, a récolté 19.011 voix.
Le porte-parole de Gbagbo, Gervais Coulibaly, n’a pas connu meilleur sort chez lui à Katiola. Il n’a obtenu que 5.342 voix contre 28.895 face à Ouattara.
A Touba, Nady Bamba qui a appelé à voter pour « son mari » après plusieurs va-et-vient avec l’hélico présidentiel se retrouve les mains vides. Elle n’a pu engranger que 4.666 voix là où Alassane a récolté 21.561 suffrages exprimés.

La leçon des populations

A travers ce vote, les populations ivoiriennes apportent un message fort au Candidat de la LMP. Pourvu qu’il arrive à faire le décryptage qui sied. En humiliant ses principaux collaborateurs, l’électeur indique à Gbagbo qu’aujourd’hui, le plus important, c’est le programme de gouvernement et l’histoire qui nous lient aux peuples. Le candidat Lmp a dans une grosse opération de charme nommé un anonyme nordiste comme directeur de campagne. Il a choisi comme porte-parole une nordiste et épousé en secondes noces, une ressortissante du Nord. Sans oublier tous les cadres recrutés. Mais au moment où les populations étaient en train de mordre à l’appât, lors du contentieux sur la liste électorale, les hommes de Gbagbo se sont livrés à des dénonciations calomnieuses contre les parents de Malick, Gervais Coulibaly et Nady Bamba qu’ils ont accusés de vouloir voler la nationalité ivoirienne. La sanction est immédiate et sans appel : Gbagbo n’a pu gagner dans le moindre village de toute la partie septentrionale du pays au contraire d’Alassane Ouattara qui, bien qu’ayant consolidé son bastion du Nord, a raflé certaines communes comme Abobo, Adjamé, Treichville. 
L’autre leçon est que l'électorat Baoulé n'est pas prête à tourner sa veste. Malgré tout ce que Gbagbo fait pour eux. Electrification, santé, école et autres dons; sans compter la reconstruction de Yamoussoukro... Rien n'a changé l'habitude de cet electorat captif du PDCI. Reste à savoir pour qui voteront les baoulé au 2e tour. Le fils du pays, dont les forets et plantations sont pleines de frères et soeurs baoulés ou le "kanga", fils "inconnu" venu "d'ailleurs"? wait and see. time will tell.

Les 4 leçons du vote des ivoiriens

En Côte d’Ivoire, la commission électorale a achevé mercredi soir, le 3 novembre 2010, la publication des résultats de la présidentielle historique de dimanche. Les Ivoiriens, n’ont pas dispersé leurs voix. Un second tour se dessine entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié est éliminé. Principaux enseignements de ce scrutin.
Le premier constat de ce premier tour de l’élection présidentielle est qu’avec six points d’écart, Laurent Gbagbo dispose finalement d’une avance très relativement confortable sur Alassane Ouattara.
Le seconde est que les deux finalistes et Henri Konan Bédié, sont les seuls candidats à disposer d’une assise nationale. Mais en Côte d'Ivoire la logique des « zones bastions » demeure. Laurent Gbagbo a fait le plein des voix dans le sud, le centre ouest et l’ouest du pays. Alassane Ouattara a été plébiscité au nord. Alors qu’Henri Konan Bédié reste l’homme fort du centre du pays.
La troisième observation est que les Ivoiriens n’ont pas dispersé leurs voix et les trois ténors dont les résultats cumulés dépassent les 95%, n’ont finalement laissé que des miettes aux 11 autres. Si avec plus de 2,5% Albert Toikeusse Mabri, le candidat de l’UDPCI sort du lot, il faut remarquer qu’aucun des 10 autres petits candidats ne dépassent la barre de 0,5%.
Le quatrième constat est que cette élection réserve des surprises, par exemple, le bon score de Laurent Gbagbo à Abobo. Certes, son épouse Simone est députée du lieu, mais cette immense commune d’Abidjan est considérée comme un fief solide du RDR (Rassemblement des républicains).
La cinquième observation est qu’Henri Konan a manifestement perdu une bonne partie du vote urbain.
En ce qui concerne la presse ivoirienne, Soir Info relève que « Bédié est tombé ! » et parle d’un duel à mort entre Gbagbo et Ado : « Gbagbo-Ado, un duel de titans ». Le Nouveau Réveil, proche de PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), fait sa une sur Bédié, conteste les résultats et lance : « Ils lui ont volé la victoire… Pas de recomptage, pas de deuxième tour ». Et pour finir, Le Temps, proche du candidat Gbagbo, titre sobrement : « Gbagbo et Ouattara au second tour ».
Ernest lemanois

dimanche 24 octobre 2010

Yopougon: Gbagbo en territoire acquis!

C’est un véritable déferlement humain qu’il nous a été donné de voir ce Samedi 23 Octobre 2010 à Yopougon. Et pour cause, Laurent GBAGBO le candidat de la Côte d’Ivoire et pour la Côte d’Ivoire, tenait son premier meeting dans le District d’Abidjan, après un long périple qui l’a conduit dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Dans un stade « Jesse Jackson » plein à craquer, il a délivré son message d’espoir à un peuple résistant, épris de paix, assoiffé de liberté et de démocratie. En bon pédagogue, le Chef de l’Etat a articulé son intervention autour de quatre axes majeurs.
Le premier a porté sur la longue crise politique qu’a connue notre pays. Laurent GBAGBO a ainsi fait un rappel historique des différentes tentatives de coups d’Etat, afin de rafraîchir la mémoire de ses adversaires qui feignent d’avoir oublié leur forfaiture. A ce propos, il a déclaré : « Il y en a qui font comme s’il n’y a jamais eu la guerre. L’élection du 31 Octobre prochain doit permettre de tourner le dos aux coups d’Etat et à ses auteurs. » Puis dans un style incisif, il a expliqué aux uns et aux autres que lorsqu’on veut devenir Président de la République, on fait campagne, on explique son programme de gouvernement et son projet de société au peuple, qui décide en dernier ressort. Avant de conclure sur ce chapitre, Laurent GBAGBO a démontré avec preuves à l’appui, que ses adversaires sont un malheur pour la Côte d’Ivoire.
Le deuxième axe de son intervention a mis l’accent sur l’héritage politique. Pour le numéro 1 ivoirien, il est indécent que ses concurrents utilisent le nom du Président Houphouët-Boigny comme un fonds de commerce : « Il y en a qui disent : nous PDCI, on a fait ça. Mais toi, en tant qu’homme, en tant que dirigeant, tu as fais quoi ? Quel édifice, Bédié ou Ouattara ont-ils laissé à la Côte d’Ivoire ? ». A la suite de ces questions pertinentes qui n’ont pu trouver de réponse, le candidat de La Majorité Présidentielle a conseillé aux pseudo-houphouëtistes de laisser ‘’le vieux’’ reposer en paix. Avant d’indiquer les différents projets en cours sous son mandat notamment, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Palais présidentiel, l’Autoroute du Nord, l’hôtel des Députés, le pont de Jacqueville, l’électricité dans les villages. Sans oublier les libertés individuelles et collectives acquises, la réforme de la police, du corps des magistrats et des diplomates.
Le plein-emploi, l’école gratuite et obligatoire, et l’Assurance maladie universelle ont constitué le dernier axe du message de Laurent GBAGBO. Concernant le premier point, il a expliqué que la seule bataille qui vaille aujourd’hui est celle de l’emploi pour les jeunes. Pour remporter ce combat, il compte d’une part mettre l’accent sur l’industrialisation de notre pays en installant dans les départements, des usines de transformation de cacao, de café, de coton, d’anacarde… Ces usines emploieront des jeunes ivoiriens en quête d’emploi et permettront de résorber le problème de chômage qui touche 4 millions de personnes. D’autre part, la création de la banque de l’emploi, destinée à prêter des fonds aux jeunes, aux femmes et aux retraités, à des taux d’intérêt extrêmement bas, sera un puissant outil de création d’emplois car les bénéficiaires pourront lancer des activités génératrices de revenus. Concernant l’école et la santé, Laurent GBAGBO s’est dit heureux que ses idées aient fait des émules, et ce, d’autant plus que les personnes qui y étaient opposées hier, en parlant de projet utopiques, les reprennent aujourd’hui à leur compte, à travers les concepts d’Assurance maladie sectorielle et d’école pour tous.
Pour finir, le Candidat de la Côte d’Ivoire et pour la Côte d’Ivoire a invité les Ivoiriens à retirer leur carte nationale d’identité et leur carte d’électeur afin « de fermer une bonne fois pour toutes, la bouche aux menteurs qui vont dire en France et aux Etats-Unis que le peuple les attends. »

vendredi 22 octobre 2010

Danse suspecte des FN

Après huit années de crise militaro-politique, notre pays, la Côte d'Ivoire, est à quelques encablures des élections présidentielles. Ces élections, a n’en point douter, constitue le gage d’une paix définitive.
Toutefois, si cet horizon est porteur d’espoir, il n’en demeure pas moins que le chemin pour y arriver est déjà porteur de nuages. La présence dans les zones CNO de soldats des FN toujours en armes, combinée à la résurgence dans le débat politique de propos haineux entretenus par certains candidats, constituent un environnement qui menace l’accalmie que nous connaissons actuellement.
De plus, malgré la neutralité apparente affichée, les responsables des FN ne nous rassurent pas dans leur discours. Nous en voulons pour preuve la récente visite à Danané du Ministre du Tourisme et de l’artisanat, M. Sidiki Konaté, l’un des responsables des forces nouvelles.
Si le message officiel tenu dans la salle de fêtes de la Mairie est un appel à l’apaisement, il n’en est pas de même pour les entretiens à huis clos qu’il a eu avec les FN de Danané.
De source bien autorisée, il aurait battu le rappel des troupes pur une veillée d’armes au soir du 31 octobre 2010, date des élections présidentielles.
Aussi, avions-nous été informé de la présence de troupes armées dans certaines de nos forêts dans la zone frontalière de la Guinée.
Si ces informations, à ne pas prendre à la légère, s’avéraient fondées, il apparait évident qu’il y a anguille sous roche.
Le climat de paix relative qui a prévalu depuis la signature de cet accord est menacé. Et cette situation  ne peut que renforcer le sentiment de peur déjà très diffus au sein des populations.
Dans cette zone contrôlée par l'ex-rébellion, il est très difficile d'envisager un lendemain serein d’élection.
Aussi, recommandons nous que les acteurs locaux et internationaux se mettent d'accord sur un nouveau plan de sécurisation pour les élections dans les zones CNO et précisément à Danané. Ils doivent se servir de ce plan pour renforcer la confiance de la population et engager un dialogue franc avec les responsables politiques et administratifs des FN.
Le plan de sécurisation actuel est insuffisant car basé sur une force mixte ivoirienne issue pour moitié des Forces de défense et de sécurité (FDS) et pour l'autre des FN. Cette force mixte, doit être appuyée par un contingent des FDS qui pourrait être basé à Zouan Hounien, zone gouvernementale et éventuellement l'ONUCI, qui dispose de capacités de police suffisantes. Il nous appartient de combler, ces vides.
Nous recommandons également :
·         aux Ministères de la défense et de l’intérieur :
de Garantir la sécurité de l'ensemble des populations du Grand Ouest en y augmentant le nombre de membres des forces de l'ordre. Ces renforts doivent recevoir un ordre de mission précis afin de ne plus être passifs.

·         Au Premier ministre et secrétaire général des Forces Nouvelles (FN), Guillaume Soro :
a)      de poursuivre les pressions sur les responsables politiques et militaires des FN pour accélérer le désarmement dans leur zone, afin de renforcer la paix et la confiance.

b)      aller à la rencontre de certaines autorités locales, notamment les maires des grandes communes qui ont une expertise unique du terrain qu'ils administrent. Prendre en compte leurs avis et conseils.

Renforcer la sécurité des personnes et des biens afin de prévenir toute tentative d'atteinte à son intégrité physique par des membres marginalisés de l'ex-rébellion.

dimanche 17 octobre 2010

meeting de Laurent Gbagbo à Guiglo

Togué Juin
Je me suis déplacé de la Sous-préfecture de Guezon pour venir à Guiglo pour soutenir Gbagbo et lui dire que je vote pour lui .Je suis venu pour Gbagbo .Je suis là pour Gbagbo pour son élection au premier tour.





Balou Ernestine
Je  suis la Président des femmes de Touleupleu  résidant à Guiglo. Nous sommes  à ce meeting  pour le soutien à Laurent Gbagbo pour sa victoire au premier tour. Avec Laurent Gbagbo c’est la victoire. Il n’y a rien d’autre. C’est pourquoi  nous avons sorti la danse qui s’appelle  Kpablard, une danse  de réjouissance que l’on sort dans les grandes cérémonies.
  
Gaman Charlotte
Je suis de bloléquin et j’habite à Guiglo .Je suis venu accueillir mon président, accueillir mon papa. Je sais que la victoire est à lui et nous avons déjà commencé la fête. Gbagbo a déjà gagné parce que c’est lui que Dieu a choisi pour la paix en Côte d’Ivoire.


GUEI Jean, Frère de GUEI Victor (promoteur du Lékiné)
Je suis le doyen de la musique wè .Tous les wè qui chantent, c’est moi qui a commencé la musique avant eux tous .Je suis là pour Gbagbo Laurent pour le remercier .Nous avons un ami commun à Paris  qui s’appelle Penseur .Lorsque j’ai eu l’occasion de le saluer je lui ai dit : « Gbagbo, ton ami penseur est là  ».Aussitôt Gbagbo m’a répondu : « Demande à  Penseur de venir me voir »
J’ai  appelé Penseur .Penseur a quitté Paris pour venir rencontrer Gbagbo qui lui a trouvé  un emploi au Port .Penseur est décédé. Mais je suis reconnaissant au Président Gbagbo pour avoir donné un coup de main à notre ami commun en lui trouvant du travail et en le soignant lorsqu’il  est tombé malade.
Je suis là pour lui dire merci pour ce qu’il a fait pour la Côte d’Ivoire et pour mon ami penseur.

Ils étaient aussi présents










samedi 16 octobre 2010

Donnez-moi vos voix pour que je puisse faire de vous ce que vous souhaitez

Les grands axes du Message de gbagbo à Man

Aujourd’hui, c’est le début officiel de la campagne électorale et je suis devant vous ici à Man, en train de faire mon premier discours. Je suis ici parce que l’Ouest a perdu beaucoup dans cette crise, en particulier un homme, mon frère, mon ami Gueï Robert, qui est l’une des grandes victimes. Il a été chef d’Etat-major de l’armée, ministre et Chef d’Etat. Cette région a donc payé le prix fort dans cette crise. Les hommes tombent mais les survivants doivent avancer.
Si je commence à Man, chez les Dan et à Guiglo, chez les Wê, ce n’est pas un hasard. C’est parce que cette zone à beaucoup souffert de la guerre. C’est là qu’il y a eu beaucoup de souffrance, donc c’est là qu’il faut le plus pardonner. Je vous souhaite de rester dans le même état d’esprit. S’il s’agit réellement d’élections, nous allons gagner. Il y aura de la provocation de la part de nos adversaires, mais ne tombez pas dans les provocations de ceux qui ont déjà perdu. Continuons sur le chemin de la paix pour la Côte d’Ivoire. Tel est mon premier message.
Mon deuxième message concerne la lutte contre le chômage. La plupart des jeunes réunis ici n’ont pas d’emplois. Il en existe 4 millions en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en œuvre une politique de plein emploi dès ma réélection. Comment allons-nous faire pour créer ces emplois ?
Je me méfie toujours des gens qui disent : « Je sais chercher l’argent, je vais aller le chercher pour vous l’envoyer. » On ne donne pas l’argent comme cela. Quand quelqu’un te donne 500.000 F CFA, c’est parce qu’il y a pour lui dedans. Quand les cadres de l’Ouest me remettent 20 millions pour ma campagne, c’est parce que parmi les 14 candidats que nous sommes, je suis celui qui fera l’affaire de la région des 18 montagnes. Pour ma part, je vais vous donner du travail pour que vous gagniez vous-même votre argent.
Nous sommes le premier producteur mondial de cacao. Nous allons doubler notre production en la portant à 2 millions de tonnes. Cependant, il nous faut des usines pour sa transformation. Je m’y emploierai. Cela permettra de créer deux lignes d’emplois : Les parents travailleront dans les plantations de cacao pendant que les jeunes seront dans les usines pour la transformation. Telle est ma première proposition. Ma deuxième proposition, c’est de vous inciter également à produire du riz en quantité. J’ai déjà négocié avec des brésiliens pour implanter en Côte d’Ivoire, des usines pour monter des machines agricoles. Les jeunes utiliseront ces machines pour cultiver le riz à grande échelle. Je veux que le planteur du riz soit aussi riche que le planteur de cacao. Je ne veux plus que les jeunes soient désespérés.
Je ne veux plus que les jeunes lavent les marmites pour avoir un peu à manger. J’étais à Dioulabougou, à Gagnoa, je lavais la marmite le soir, j’étudiais sous les lampadaires, je vendais des chewing-gums dans les cinémas, pour pouvoir gagner un peu et aller à l’école, mais aujourd’hui je suis Président. Vous également, si vous n’avez pas d’électricité chez vous, allez étudier sous les lampadaires. Si dans le village, il n’y a pas d’électricité, achetez une lampe torche pour étudier.
Il faut être riche par son travail, Il faut se  battre dans la vie pour réussir. Il ne faut pas considérer que la pauvreté des parents est un frein à la réussite. Travaillez, c’est parce que les jeunes ne travaillaient pas qu’on a pu les manipuler pour prendre des armes. Je m’adresse à présent aux filles : « avant quand nous étions jeunes, les parents disaient : « Je vais mettre les garçons à l’école et les filles vont s’en sortir avec un bon mari. » Cette idée ne tient plus la route aujourd’hui. Le garçon qui veut se marier actuellement ne cherche pas des problèmes, il cherche des solutions à ses problèmes. Les filles travaillez, on va ouvrir un collège pour les jeunes filles ici à Man. Allez à l’école et formez-vous sinon vous êtes perdus, la Côte d’Ivoire est perdue. Si je suis sur le soleil en train de parler, c’est pour vous. J’ai déjà fait ma vie, si je gagne les élections c’est pour vous, c’est vous qui allez avoir du travail, c’est vous qui allez être scolarisés.
Donnez-moi vos suffrages pour que je prépare la Côte d’ Ivoire de demain. Une Côte d’Ivoire où les jeunes agriculteurs sauront lire et utiliser des machines agricoles. Man doit redevenir la capitale de toute cette région. Nous avons un grand projet qui s’étend d’ici jusqu’à N’Zérékoré. J’attends vos voix pour qu’à partir du 1er  novembre 2010, nous commencions à travailler. Allez retirer vos cartes d’électeurs et vos cartes d’identité. Donnez-moi vos voix pour que je puisse faire de vous ce que vous souhaitez. Mes adversaires se promènent partout, ils donnent de l’argent pour qu’on vote pour eux, moi, le peuple me donne les moyens pour faire ma campagne. Telle est la différence entre eux et moi.

Meeting de Man: Témoignages

Vignette 
Je m’appelle Tia Laurence, comptable à la mairie de Man. C’est un privilège de  recevoir notre président au sein de nos locaux puisque je suis détachée à la trésorerie générale de Man. On prie Dieu que les élections se passent dans les meilleures conditions parce que nous sommes fatigués

  
Je suis chef de canton dans la sous préfecture. Je suis ici pour accueillir le Président Gbagbo qui en venant ici pour lancer sa campagne, pose un acte de compensation  pour une région qui est meurtrie par la guerre. Le fait qu’il démarre sa campagne à partir de Man, confirme la fraternité entre lui et son peuple.
Un chef est un régulateur de la société traditionnelle, je me dois d’être présent ici pour accueillir Laurent Gbagbo.
  
 

Je me nomme Madame Dosso Noël, président des femmes UDPCI vision Guéi Robert à  Man.
Nous soutenons Laurent Gbagbo, c’est un Monsieur qui travaille. C’est un Monsieur qui veut la paix en Côte d’Ivoire. C’est un Monsieur qui a nommé la Haute Autorité dans notre région. Cette personnalité nommée par Laurent Gbagbo, travaille pour notre région. Il électrifie les villages, fait les routes et beaucoup d’autres choses pour la région.




Je suis Djéni Kouyaté. Je suis née ici à Man ; j’ai grandi ici. Toute ma famille est ici. Je suis là par rapport au Président de la République Laurent Gbagbo que je trouve bien. Les trucs qu’il réalise sont bien.  C’est pour cela que je suis avec lui. Apres réflexion et remarque, je trouve que c’est l’homme qu’il faut à la tête de notre pays

Gbagbo à Man: Exceptionel!

de www.gbagbo.ci  |photo: Ernest lemanois
C’est parti ! La machine de la victoire est lancée depuis Man, la capitale de la région des 18 montagnes où le candidat de la majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, s’est rendu ce 15 octobre, pour le lancement de sa campagne à l’ivoirienne. Au stade Léon Robert, envahi par plusieurs dizaines de milliers de personnes, trop exigu pour la circonstance, le candidat de la Côte d’Ivoire, a annoncé les couleurs dans une communion parfaite avec les populations venues de Boguiné, de Logoualé, de Kouibly, de Facobly, de Danané, de Zouan-Hounien, de Sangouiné, de Biankouma, de Touba, de Mahapleu, de ….
La grand-messe électorale du candidat de la majorité présidentielle à Man fut un franc succès. D’abord par l’affluence ; ensuite par la qualité des intervenants et enfin par le discours très dense du candidat.
C’est un Laurent Gbagbo très ému qui est monté à la tribune pour remercier les populations de la Région des 18 Montagnes et à travers elles, tous les citoyens de Côte d’Ivoire qui ont choisi de tourner le dos à l’asservissement. Cependant, il exhorte les Ivoiriens à ne pas céder à la provocation de ceux qui ne veulent pas de la paix. « Continuons à penser la paix ; à faire la paix. Ne tombez pas dans la provocation de ceux qui ont déjà perdu (les élections). »
Aux dires de Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire a les moyens de son développement. Et sa première proposition pour emprunter le chemin du développement, passe par la modernisation et l’industrialisation de l’agriculture ivoirienne. Sa seconde proposition vise l’autosuffisance alimentaire par le développement du vivrier, notamment du riz dont plusieurs missions au Brésil et ailleurs, ont donné des résultats plus que satisfaisants.
Le troisième axe de ses propositions concerne les jeunes. «Que les jeunes ne soient plus désespérés » car c’est le désespoir qui entraîne la jeunesse vers des destins tortueux. Rappelant son passé de jeune débrouillard (vendeur de chewing gum devant le cinéma de Dioulabougou, à Gagnoa, etc.), le candidat Lmp demande aux jeunes de se battre pour arriver à quelque chose. « Je suis prêt à vous trouver du travail. Pendant que vos pères travailleront dans les plantations de cacao, vous vous allez travailler dans les usines de transformation de nos produits agricoles que je compte ouvrir dans chaque région de production »
Pour les jeunes filles, la construction d’un collège à Man est prévue afin d’améliorer leur taux de scolarisation.
Au sujet de sa candidature, le chef de l’Etat sortant a révélé naturellement qu’il répond à la volonté populaire qui souhaite le voir achever l’excellent travail abattu depuis son accession à la tête de la Côte d’Ivoire en 2000 malgré la situation de crise que le pays vit depuis huit ans.

vendredi 15 octobre 2010

C'est parti!

Voici arrivée l'heure du choix.  
Ça y est ! Le candidat de la Majorité présidentielle a choisit la ville de Man pour lancer sa campagne.
Devant une foule immense de partisans qui viendront l’écouter, mais aussi et surtout assister à ce RDV avec l'histoire, Laurent Gbagbo, le candidat des ivoiriens, le candidat de la Majorité présidentielle va dérouler les grands axes de sa politique de modernisation de notre pays. 
L’ambiance sera au rendez-vous. 
Le ton de la campagne électorale est ainsi donné. Pour l’heure, les échos qui nous parviennent dénotent de la maîtrise parfaite du terrain politique par le candidat Laurent Gbagbo. Et il ne peut en être autrement. Porte- flambeau de la nouvelle génération de dirigeants africains, Laurent Gbagbo est porteur d’espoir, non seulement pour son pays, mais également pour tout le continent noir.

dimanche 10 octobre 2010

Pourquoi je vote Gbagbo [1]


 Cette journée d’investiture du 09 octobre 2010, nous rappelle les grands moments de mobilisation patriotique de 2002, année de l’attaque des ex-rebelles et 2004, celle où  l’armée française a bombardé la Côte d’Ivoire. La jeunesse, les femmes, les personnes âgées sont venues par milliers des quatre coins de la Côte d’Ivoire, le samedi 09 octobre 2010 pour voir de leurs propres yeux, l’investiture de leur candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. La salle elle-même, était pleine comme un œuf. Ce déferlement de la population était la preuve de la foi en la victoire de Laurent GBAGBO, un homme qui portera l’espoir d’une vie meilleure de chaque ivoirien après sa victoire au soir du 31 octobre 2010.


Emmanuel est instituteur et il explique pourquoi il votera Laurent GABGBO : « Nous soutenons Laurent GBAGBO pour marquer l’histoire. Il est le seul qui soutient les instituteurs. Il veut le bien-être de l’homme ivoirien. Quand Alassane a divisé le salaire des enseignants, c’est Laurent GBAGBO qui a réparé le préjudice en doublant les salaires. Ce monsieur a une grande générosité et se bat pour la liberté, la démocratie et le bonheur de l’homme ivoirien. Je tenais donc à venir ici pour lui dire que je vote pour lui.




Nous avons discuté avec SERI Chantal parce qu’elle anime un mouvement qui s’appelle ‘’la serviette de GBAGBO’’. A la question de savoir pourquoi un tel nom pour son mouvement, elle a répondu : « mon mouvement s’appelle la ‘’serviette de GBAGBO’’ parce qu’en 1990, GBAGBO avait une serviette au cou. La serviette a été un moment de lutte. Nous avons gardé cette image de notre président et pour nous, la serviette blanche représente le symbole de la lutte, de la résistance mais aussi la la paix et les victoires qui ont été obtenues face aux ennemis intérieur et extérieur. La serviette est le symbole de notre victoire au soir du 31 octobre 2010. »

 Jean Pascal NENE: Grace Gbagbo, 501 handicapés sont rentrés à la fonction publique sans concours

Néné Jean Pascal (en veste bleue)
Jean Pascal est handicapé. Il est le vice-président national de la mutuelle des personnes handicapées de Côte d’Ivoire et président de ladite mutuelle de la commune de yopougon : « Mon mouvement soutient de manière active Laurent GBAGBO parce qu’entre nous et le Président GBAGBO, il y a une histoire. Son arrivée au pouvoir nous a permis de retrouver notre dignité. Avant j’étais une personne anonyme, aujourd’hui je suis contrôleur du trésor sans avoir passé le concours de l’ENA car j’ai bénéficié de l’orientation pour l’insertion des personnes handicapées mise en place par la loi N° 98-594 du 10 novembre 1998. Depuis l’arrivée de GBAGBO, 501 personnes handicapées ont été recrutées par l’intermédiaire de cette loi. DIEU étant avec les handicapés, si nous choisissons de voter pour GBAGBO, comme c’est le cas présentement, GBAGBO gagnera au soir du 31 octobre 2010. »
 source: www.laurentgbagbo-president.com

vendredi 8 octobre 2010

L’histoire vous regarde

Les cartes nationales d’identité sont là. Les cartes d’électeur aussi. Les bulletins de vote sont prêts. Les urnes transparentes aussi. C’est dire que tout l’arsenal électoral est disponible. Il ne reste plus que le 31 Octobre, date de la présidentielle en Côte d’Ivoire pour que les ivoiriens prennent d’assaut les bureaux de vote pour élire le Président de la République qu’ils jugent capable de défendre dignement leurs intérêts.
Mais en attendant ce tournant décisif de l’histoire de la Côte d’Ivoire, tous les états majors politiques des différents candidats à l’élection présidentielle multiplient les contacts. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. La France n’est pas en marge de cette fièvre politique. Nicolas Sarkozy, le Président français qui a juré la main sur le cœur ne mettre les pieds en Côte d’Ivoire qu’après les élections, a dû revoir ses prétentions à la baisse. Son bras séculier, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée a rencontré samedi dernier à Yamoussoukro le Chef de l’Etat ivoirien, le Président Laurent Gbagbo.
Et comme en politique, les non dits sont plus importants que les déclarations publiques, nous ne vous en dirons pas davantage. Cependant, on peut se féliciter des signaux forts que donnent les 2 Chefs d’Etat dans le réchauffement des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France. En déclarant à la presse que la France ne soutient aucun candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Claude Guéant voulait-il dire que son pays n’entreprendrait aucun acte susceptible d’entacher l’organisation de ce scrutin ? Attendons de voir.
Le candidat Laurent Gbagbo, lui, ne se soucie de rien. Porte- flambeau des ivoiriens, le Chef de l’Etat entend jouer pleinement la carte de la Côte d’Ivoire au cours de la présidentielle du 31 octobre 2010.
Sur le front de la pré campagne depuis la semaine dernière, le Président Laurent Gbagbo est au contact du peuple ivoirien, comme à son habitude. La mobilisation des populations et la ferveur dont il nous est donné de constater au cours de la tournée du Chef de l’Etat dénotent de l’adhésion générale des ivoiriens à sa candidature. Le 31 octobre est donc une date historique pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique en général. Tous ceux qui ont été victimes de la guerre du 19 septembre 2002, tous ceux qui y ont perdu des parents ou leur emploi, doivent se servir de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire pour sanctionner dans les urnes les commanditaires ou les auteurs de cette sale guerre imposée aux ivoiriens.
C’est un devoir civique que de se mobiliser pour défendre les couleurs de son pays. Vous l’aviez fait hier, vous deviez le faire aujourd’hui et demain. L’avenir de la Côte d’Ivoire se joue. Soyez-en les témoins privilégiés.
L’histoire vous regarde.

auteur: C.Blé Goudé / source: www.cojep.info