Les cartes nationales d’identité sont là. Les cartes d’électeur aussi. Les bulletins de vote sont prêts. Les urnes transparentes aussi. C’est dire que tout l’arsenal électoral est disponible. Il ne reste plus que le 31 Octobre, date de la présidentielle en Côte d’Ivoire pour que les ivoiriens prennent d’assaut les bureaux de vote pour élire le Président de la République qu’ils jugent capable de défendre dignement leurs intérêts. Mais en attendant ce tournant décisif de l’histoire de la Côte d’Ivoire, tous les états majors politiques des différents candidats à l’élection présidentielle multiplient les contacts. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. La France n’est pas en marge de cette fièvre politique. Nicolas Sarkozy, le Président français qui a juré la main sur le cœur ne mettre les pieds en Côte d’Ivoire qu’après les élections, a dû revoir ses prétentions à la baisse. Son bras séculier, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée a rencontré samedi dernier à Yamoussoukro le Chef de l’Etat ivoirien, le Président Laurent Gbagbo. Et comme en politique, les non dits sont plus importants que les déclarations publiques, nous ne vous en dirons pas davantage. Cependant, on peut se féliciter des signaux forts que donnent les 2 Chefs d’Etat dans le réchauffement des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France. En déclarant à la presse que la France ne soutient aucun candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Claude Guéant voulait-il dire que son pays n’entreprendrait aucun acte susceptible d’entacher l’organisation de ce scrutin ? Attendons de voir. Le candidat Laurent Gbagbo, lui, ne se soucie de rien. Porte- flambeau des ivoiriens, le Chef de l’Etat entend jouer pleinement la carte de la Côte d’Ivoire au cours de la présidentielle du 31 octobre 2010. Sur le front de la pré campagne depuis la semaine dernière, le Président Laurent Gbagbo est au contact du peuple ivoirien, comme à son habitude. La mobilisation des populations et la ferveur dont il nous est donné de constater au cours de la tournée du Chef de l’Etat dénotent de l’adhésion générale des ivoiriens à sa candidature. Le 31 octobre est donc une date historique pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique en général. Tous ceux qui ont été victimes de la guerre du 19 septembre 2002, tous ceux qui y ont perdu des parents ou leur emploi, doivent se servir de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire pour sanctionner dans les urnes les commanditaires ou les auteurs de cette sale guerre imposée aux ivoiriens. C’est un devoir civique que de se mobiliser pour défendre les couleurs de son pays. Vous l’aviez fait hier, vous deviez le faire aujourd’hui et demain. L’avenir de la Côte d’Ivoire se joue. Soyez-en les témoins privilégiés. L’histoire vous regarde. auteur: C.Blé Goudé / source: www.cojep.info |